La pratique du vélo est de plus en plus populaire au sein des agglomérations, que ce soit pour se rendre au travail, faire ses courses, ou tout simplement comme moyen de déplacement. Nous avons pu interroger un citadin ouvert à l’idée de faire du vélotaf mais gardant quelques réticences néanmoins.
Claude est un ingénieur de la cinquantaine, il vit dans une commune à 8km du centre ville de Belfort où il travaille. Il s’y rend quotidiennement en voiture mais manifeste une certaine sensibilité au changement, notamment dans le but de rester en forme.
Le vélo, un moyen de transport sûr ?
Bien que ne pratiquant pas le cyclisme, Claude reconnaît les bienfaits de la discipline tout en nuançant son propos : « C’est une très bonne idée, à condition que les moyens soient mis en place pour ça. Je m’explique : habitant dans une région vallonnée, où il faut monter, descendre, traverser des grands axes… c’est parfois un peu dangereux de prendre le vélo. », souligne-t-il. Il souligne des défis de sécurité et souhaiterait plus de “pistes cyclables dédiées [..] où il n’y aurait que des vélos” afin de pouvoir prendre le vélo plus sereinement.
Un changement qui nécessite plus d’initiatives
Dans un contexte où les préoccupations environnementales et de santé prennent de l’ampleur, les mots de Claude reflètent une conscience grandissante de l’importance de repenser nos modes de déplacement. Son témoignage offre un aperçu précieux des perceptions et des attentes des citoyens en matière de mobilité urbaine, soulignant la nécessité d’investir dans des infrastructures adaptées et des initiatives citoyennes pour encourager l’adoption du vélo comme mode de transport quotidien.